Judith Ketelslegers, fondatrice d'une start-up
Judith Ketelslegers est une jeune entrepreneuse motivée avec des idées innovantes. Juste avant le début de la crise du covid, elle a lancé une entreprise qui, à l’aide de l’intelligence artificielle, entend réduire la montagne de déchets alimentaires. Alors, quand le gouvernement lance des initiatives pour stimuler l’innovation et la durabilité, elle est preneuse !
“Nous faisons des prévisions sur la demande en produits alimentaires frais des supermarchés et des fournisseurs. Notre mission est de réduire les déchets alimentaires. Si le magasin peut prévoir ses ventes, il fera ses achats plus intelligemment et devra donc moins jeter. Voilà comment nous voulons aider l’industrie alimentaire à devenir plus durable.”
« L’innovation ne doit pas être réservée aux grandes entreprises et aux start-ups. Nous sommes surtout un pays de PME. »
Judith applaudit l’ambition du Gouvernement flamand de faire entrer la Flandre dans le top cinq des régions d’Europe les plus innovantes. “Nos connaissances, notre multilinguisme et notre flexibilité sont des atouts que nous devons jouer. La Flandre est aussi ouverte à l’innovation. Autour de moi, je vois de nombreuses start-ups ambitieuses, dirigée par des gens intelligents qui ont l’esprit d’entreprise.”
Mais l’innovation ne doit pas être réservée aux grandes entreprises et aux start-ups, estime Judith. “Nous sommes surtout un pays de PME. Elles aussi doivent pouvoir exploiter leur potentiel d’innovation. Un coup de pouce du gouvernement pourrait sûrement faire la différence. Le fait que le gouvernement investit dans la recherche et le développement, tout particulièrement dans le domaine de la numérisation, la durabilité et la santé, montre clairement ses ambitions pour la région. Si je suis d’accord avec ces choix ? A 100% ! Plus vite nous ferons des progrès, mieux ce sera.”
La Wallonie a d’ailleurs le même genre d’ambitions avec des investissements dans des hubs logistiques et des infrastuctures locales pour les chaînes alimentaires locales. Tout cela ne peut que renforcer la transition.
On ne peut pas innover sans investir dans les gens. Et dans le talent de ces gens. " C'est en continuant à apprendre et à se développer que l'on peut grandir et relever de nouveaux défis. Je suis bien consciente que ce n'est pas être évident pour tout le monde sur le marché du travail. Quand on arrive à peine à survivre, on ne se demande pas ‘quelles sont mes opportunités ?’. Je soutiens pleinement un gouvernement qui s'engage en faveur de l'apprentissage à vie pour tous et qui veut rendre le marché du travail plus inclusif. Bien sûr, on ne peut pas forcer les gens à apprendre ou à suivre un accompagnement professionnel. Même si par expérience je sais qu'un bon encadrement donne des idées nouvelles, fraîches et précieuses. Exactement ce dont on a besoin pour aller de l'avant."
Il est certain qu’il reste énormément de mesures à prendre pour faire du monde un endroit plus durable. "Mais chaque petit effort compte. Le fait que le plan de relance prévoit des moyens supplémentaires pour la production d'énergie verte, la récupération de la chaleur résiduelle et le développement des réseaux de chaleur est une bonne nouvelle. Cela accélérera la transition énergétique et au final, tout le monde en bénéficiera."
