L'émergence de la 5G, la généralisation des communications cryptées, la multiplication des opérateurs et des opérateurs étrangers rendent la prise de connaissance des communications privées (PCCP) très complexe. Et sensible à la NTSU (National Technical and Tactical Support Unit).
Les investissements prévus doivent apporter un soutien (inter)national au système judiciaire, à la police et aux services de renseignement. Ainsi, les enquêtes criminelles et la collecte d'informations restent possibles pour protéger nos citoyens et notre société contre, par exemple, le terrorisme, la grande criminalité organisée et l'espionnage industriel.
Toutes les réformes de l'investissement se concentrent sur l'accélération de l'interception légale. Les mesures proposées, en plus de la relance, contribuent également au potentiel de croissance à long terme de l'Europe. Elle crée aussi des emplois et, surtout, elle soutient la sécurité européenne.
Le projet, sur les 6 prochaines années, comprend les points suivants :
- Adapter la capacité de stockage à la quantité de données interceptées ;
- Adapter l'infrastructure d'interception et de localisation et les systèmes connexes à la norme 5G. Ce système est déjà mis en place par certains opérateurs ;
- Rationaliser les processus de cartographie des liens de communication ;
- Intégration de nouvelles sources d'interception dans l'infrastructure du NTSU ;
- Remplacement de l'équipement informatique existant et obsolète ;
- Mettre en place un registre numérique pour optimiser les processus (Li-Vault) ;
- Intercepter des liens de communication spécifiques (H.H) ;
- Placer avec précision les dispositifs de communication sur les réseaux 5G.
La cible de ce projet sont les suspects dans les enquêtes criminelles et les individus visés par des services de renseignement. Les parties prenantes impliquées sont : la justice, la police, les services de renseignement et les partenaires internationaux.
Le projet est divisé en trois phases qui se déroulent de 2021 à 2026.