Seuls 42% des ménages de la Communauté germanophone ont accès par câble à des bandes passantes de 100 Mbps. Les connexions FTTH (Fibre to the Home ou réseaux de fibres optiques) ne sont disponibles que dans une mesure très limitée. De plus, les opérateurs de télécommunications du territoire ne prévoient pas actuellement de déploiement autonome de la technologie FTTH.
Le projet vise à permettre le déploiement d'un réseau de fibres optiques dans la Communauté germanophone où de tels investissements ne sont pas rentables en raison de son caractère rural. Le projet couvre les zones blanches (zones sans accès à l'internet à large bande via une connexion fixe ou mobile) en investissant dans un large réseau de fibres optiques. Cette infrastructure doit répondre aux attentes et aux besoins de notre société (numérique) actuelle et future. Dans ce contexte, tout le monde bénéficie également du même accès à une connexion internet de qualité.
Concrètement, le modèle d'extension du réseau de fibres visibles dans la Communauté germanophone poursuit les objectifs suivants :
- Fausser le moins possible la concurrence sur le marché des télécommunications dans la Communauté germanophone ;
- Fournir un accès ouvert et non discriminatoire aux tiers ;
- Donner aux fournisseurs la plus grande liberté possible pour différencier leurs produits et créer des offres de services ;
- Être orienté vers l'avenir et flexible (infrastructure point à point) ;
- Profiter autant que possible à l'économie et à la société de la Communauté germanophone ;
- Limiter au maximum le besoin de subventions provenant de fonds publics ;
- Tirer le meilleur parti du potentiel et des synergies de la région ;
- Respecter les directives et les lois européennes et nationales.
Au stade actuel du projet, des preuves relatives au règlement SIEG (Service d'intérêt économique général) sont recueillies. L'investissement en capital de 19,5 millions d'euros est réalisé aux conditions du marché. La Communauté germanophone est donc sur un pied d'égalité avec tous les autres partenaires privés de cette entreprise semi-publique. En outre, la Communauté germanophone n'a pas l'intention de devenir un actionnaire majoritaire, mais plutôt d'accompagner le projet à long terme.