Forêts et nature résilientes en Wallonie comme tampon contre le réchauffement climatique

• La première consiste à mettre en place les conditions pour que nos forêts soient plus résilientes à l’avenir.
  Des études récentes montrent clairement que les peuplements équiennes monospécifiques présentent de moins bonnes capacités de résilience aux crises tant sanitaires que climatiques. A contrario, l’association de plusieurs espèces d’arbres devrait permettre de répartir les risques, d’utiliser les ressources de manière complémentaire ou encore de se protéger les unes les autres face aux aléas (insectes, maladies, sècheresses, etc.).
  L'objectif est de permettre aux propriétaires forestiers publics de mettre en place une forêt constituée d’un mélange d’essences adaptées aux changements globaux, intégrant davantage la biodiversité. Les peuplements ainsi obtenus seront plus résilients, c’est-à-dire plus aptes à assurer à long terme les services écosystémiques qu’on attend d’eux.
• Le deuxième objectif du projet est de sauver les espèces rares et menacées (fragilisées par le réchauffement climatique) et de préserver les habitats (par un bon fonctionnement écologique). Seul 1% du territoire wallon bénéficie d'un statut de protection fort. Il contient de nombreuses zones fragmentées. Par conséquent, la gestion des terres devrait être encouragée dans et entre les réserves naturelles et les réserves forestières. Cela permettra de créer un réseau de zones connectées et protégées. Ce projet s'inscrit dans le cadre de la stratégie de l'Union européenne en matière de biodiversité, qui vise à augmenter considérablement le nombre de zones protégées d'ici à 2030.
• La création de deux parcs nationaux en Wallonie fait partie du troisième objectif. Les parcs protègent la biodiversité, mais aussi la qualité de vie et le développement économique de la région (tourisme).
• Le quatrième objectif est la reméandration de cours d’eau et la création de zones inondables temporaires. Ces techniques peuvent apporter des solutions par rapport aux inondations mais aussi aux sécheresses qui sont accentuées par les changements climatiques. Ces projets ont un impact positif sur le cycle de l’eau, favorisent la biodiversité et permettent un réensauvagement de milieux anthropisés.

Le projet a débuté en janvier 2021 et se terminera en août 2026.