La transition énergétique implique le remplacement progressif des combustibles fossiles par des molécules neutres en carbone, dont l’hydrogène vert (H2) produit au départ d’énergie renouvelable. La Belgique dispose d’un potentiel important bien que limité en termes de production d’énergie renouvelable, ce qui nécessitera d’importer des quantités importantes d’hydrogène vert produit à l’étranger. Par ailleurs, les interconnexions électriques seront également de plus en plus nécessaires, en particulier entre les pays proches de l'énergie éolienne en mer du Nord.
La Belgique dispose d'un potentiel important, mais sa production d'énergie renouvelable est limitée. Elle doit donc importer de grandes quantités d'hydrogène vert de l'étranger et se préparer à importer de l'énergie éolienne de la mer du Nord.
Pour les importations d'hydrogène, le port de Zeebrugge est un grand atout : non seulement il bénéficie d'une situation géographique unique, mais il peut aussi passer aux molécules du futur (notamment l'ammoniac). D'autres ports en Belgique ont la possibilité d'importer de l'hydrogène vert sous d'autres formes que l'ammoniac. Le projet comprend la réalisation d'un modèle de conception pour démontrer l'infrastructure d'importation d'hydrogène. Cela permettra au processus de fonctionner à l'échelle industrielle pour la première fois et donnera à tous les acteurs concernés l'accès à une plateforme pour développer et perfectionner les technologies innovantes de l'avenir.
En ce qui concerne les importations d'électricité, le réseau électrique belge est déjà connecté à tous les pays voisins. Le potentiel éolien offshore de la mer du Nord offre de nouvelles possibilités d'acheminer vers la Belgique davantage d'électricité renouvelable en provenance, par exemple, du Danemark ou de la Norvège. Cependant, les technologies actuelles de connexion électrique, lorsqu'elles sont développées sur de longues ou très longues distances, posent des défis en termes de coûts de développement, de pertes d'énergie et de tension, de stabilité et de qualité de l'électricité. De nouvelles technologies sont en cours de développement pour surmonter certains de ces inconvénients, notamment l'utilisation de supraconducteurs. Un soutien spécifique au développement de ces technologies semble nécessaire pour leur permettre de contribuer à la transition énergétique.